Alors si le titre ci-dessus ne vous dit rien, sachez qu'il s'agit de la contraction entre moustache et Novembre - en Anglais November.

Novembre le mois de la moustache donc.

Il s'agit d'une magnifique initiative en Nouvelle-Zélande en Australie. Le principe est simple : les hommes de tous ages dans ces 2 pays respectifs sont invités à se laisser pousser la moustache, et cela pour promouvoir la recherche et prévention des maladies masculines, par exemple cancer
de la prostate.

Les participants peuvent également s'enregistrer sur le site movember.co.nz. Les photos qu'ils y postent illustrent leurs progrès au cours du mois. Fin Novembre, les amis/collègues/familles sont gracieusement sollicités à sponsoriser leur camarade, toutes les donations sont alors reversées en faveur de la recherche.

Formidable n'est-ce pas ? Mon patron s'est prete au jeu avec sa moustache a la magnun et le jeune gars du café en bas se la joue gangster avec sa fine moustache. Et la pousse en elle meme fait l'objet de toutes les conversations masculines dans une generation qui n'a pas connu cette mode si rétro. Les rues d'Auckland ressemble à un remake contemporain des brigades du tigre, c'est fabuleux !

Voici une légende Maorie mettant en scène les oiseaux natifs de NZ et expliquant comment le kiwi devint l'emblème du pays :<u1:p> </u1:p>

Il alla voir son frère, Tane Hokahoka, le Dieu des oiseaux, qui à son tour appela ses enfants. Lors qu'ils
furent tous réunis, Tane Mahuta leur parla ainsi :<u1:p></u1:p>

"Quelque chose dévore mes enfants, j'ai besoin que quelqu'un vienne vivre sur le sol pour que mes enfants soit sauvé et votre habitat préservé. Qui est volontaire?”

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Aucun oiseau ne prit la parole alors Tane Mahuta se tourna vers le Tui :

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"Tui, veux-tu te porter volontaire pour vivre sur le sol de la foret?"

Le tui leva la tête vers la cime des arbres à travers lesquels le soleil rayonnait puis il baissa la tête vers le
sol, obscur et froid. Il répondit ainsi:

"Tane Hokahoka, je refuse de vivre sur le sol, c'est un endroit bien trop sombre et j'ai peur dans le
noir."

Tane Hokahoka se tourna vers le Pukeko:

A son tour le Pukeko leva la tête vers la cime, puis le sol et répondit a Tane Hokahoka :

"Désolé mais le sol est trop humide et je ne veux pas que mes pattes soient constamment mouillées. »

Tane Hokahoka s'adressa alors au Pipiwharauroa qui après s'être tourné vers sa famille refusa l'offre car leur construisait un nid à ce moment là.

Tout devint calme à nouveau. Tane Hokahoka était attristé par ces refus successifs car il savait que si
aucun oiseau ne se portait volontaire son frère perdrait ses enfants, les arbres et ses propres enfants perdraient leur habitat.

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</o:p>Tane Hokahoka demanda au Kiwi s'il voulait bien venir vivre sur le sol.

Le Kiwi regarda la cime et les rayons de soleil filtrant au travers, il regarda le sol froid et humide, il se tourna vers sa famille puis vers Tane Hokahoka et lui dit qu'il acceptait de venir vivre sur le sol.

Le Coeur plein de joie Tane Mahuta mis cependant le Kiwi en garde:

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"Merci Kiwi, il faut que tu saches que si tu vis sur le sol, tu devras avoir de grosses pattes pour pouvoir
marcher sur le sol jonché de branches, il faudra aussi que tu perdes tes belles couleurs et tes ailes et tu verras plus jamais ni la cime des arbres ni le soleil."

Le Kiwi regarda de nouveau les autres oiseaux avec leurs plumes colorées et leur adressa un Adieu
silencieux puis réaffirma son accord à Tane Hokahoka.
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</o:p>Suite à cette annonce Tane Hokahoka s'adressa aux autres oiseaux:

"Tui, pour avoir refusé de venir vivre sur le sol par peur du noir, ton plumage sera noir et tu portera
sur le cou les deux plumes blanches du lâche.

Pukeko, tu ne voulais pas mouiller tes pattes, te voila condamné à vivre dans des marais.
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</o:p>Pipiwharauroa, ton refus était motive par la construction de ton nid, par conséquent tu ne bâtira plus jamais de nid et désormais tu pondras tes oeufs dans le nids des autres.

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</o:p>Mais toi Kiwi, en raison de ce grand sacrifice, tu deviendras l'oiseau le plus populaire et aimé de tous les oiseaux”

Contrairement a la tradition Française ou il est de bon ton de se caler dans une carrière dès la fin des études, la culture Kiwi est d'aller passer 1 an voir plus a l'etranger a la sortie de la fac. Un fait commun aux pays Sandinaves et dans une certaine mesure au Royaume-Uni.

Pendant ce laps de temps, le jeune diplomé decouvre le monde, s'ouvre l'esprit et s'amuse puis revient au pays pour y demarrer sa carriere. La Nouvelle-Zélande fait exception par le fait que ces jeunes s'en vont a nouveau apres avoir travaillé 2-5ans au pays. La raison est cette fois non de decouvrir le monde, c'est une decision de plus long terme et professionelle: Les salaires sont - en comparaison des salaires Européens - assez bas, sans compter le fait que le dollar NZ est faible.

Voila pourquoi une large partie des jeunes 25-30 ans, diplomes d'universités, avec une solide experience professionelle quitte le pays pour des terres plus remuniratrices; traditionnellement le Royaume Uni et l'Australie et depuis peu le Canada et... Dubai!

On peut d'une part admirer la flexibilité et pro-activité des jeunes kiwis qui considèrent le marché du travail au niveau mondial. D'un autre coté, meme s'il s'agit d'un réel fléau pour la Nouvelle-Zélande, cette fuite de la jeunesse permet au pays d'absorber un grand nombre d'immigrants tout à fait qualifiés et désireux de profiter de la qualité de vie kiwie. Ce jeu de migration / immigration m'a permit d'obtenir la résidence permanente assez facilement... si on compare au système d'immgration Australien, cauchemar. En revanche, tous mes amis kiwis s'en vont cette année aux 4 coins de la planète et ne comptent pas revenir avec les 10 prochaines années!

C'est drole quand meme, si je dis "Kiwi" tout le monde pense au fruit et a la Nouvelle Zelande... Le kiwi, a l'origine un petit oiseau sans aile a donné son nom au fruit qui jusqu'aux annees 1950 etaient appellee groseille a macquereau chinoise (Chinese gooseberry).

Dans les annees 50, la Chine avait mauvaise presse, ce qui rendait le fruit difficile a vendre, un homme d'affaire Neo-Zelandais a donc rebaptise le fruit "Kiwi". La NZ n'est pourtant pas le 1er producteur mais tant pis, la mayonnaise a pris et depuis tout est appele Kiwi: le fruit, l'animal, les habitants du pays

Etonnant, n'est-ce pas? 

Bon, me voila de retour de la montagne, en un seul morceau. Cela dit, il y a bien eu une petite eruption Jeudi: Le niveau du lac logé dans le cratère s'est elevé d'1 mètre et de 8 degrés. Pas d'éruption imminente apparement mais le niveau d'alerte reste élevé.

Mis à part la proximité du danger, nous avons passé un bon week end: Lever à 2 heures du matin Samedi, arrivée à Turoa à 9 heures. Les pistes étaient  encombrées, c'est les vacances scolaires, ce qui est complètement frustrant car tous ces petits gosses foncent à la vitesse de la lumiere sans se soucier le moins du monde des autres personnes sur les pistes. Resultats collisions en series. Les petits monstres.
Bref

Dimanche, Whakapapa etait fermé pour cause de forts vents. Whakapapa est la partie ouest du volcan, la partie Est est skiable egalement, c'est Turoa.

Bref, nous avons passé Dimanche a Turoa, beaucoup de gens etaient partis decourages par le mauvais temps. Resultat, les pistes etaient plus  calmes. On a pu snowboarder tout notre saoul (j'adore cette expression).

Nous sommes rentres Dimanche vers 23 heures. Ce qui est frustrant dans le fond, c'est de devoir conduire 6/7 heures pour aller a la "montagne" . Ca fait beaucoup sur un week end. Sans compter qu'une fois la bas les pistes sont assez courtes et bondées  pendant les longs week ends et les vacances scolaires